Perdue dans les méandres de l’errance,
Mon âme en exil cherche sa voix,
Dans l’obscurité de l’indifférence,
Elle murmure son désarroi.

Écho lointain d’une mélodie oubliée,
Elle danse, fragile, sous le ciel étoilé,
Cherchant dans la nuit ce qui a été perdu,
Un chemin, une lumière, un amour absolu.

L’indifférence des hommes, lourde comme la pierre,
Pèse sur ses épaules, courbe son univers,
Mais l’espoir, tel un phare dans l’immensité,
Guide ses pas hésitants vers la clarté.

Elle s’élève, défiant l’abîme sans fin,
Son chant s’intensifie, brisant le chagrin,
Et dans un dernier élan vers l’horizon lointain,
Elle trouve sa voix, son chemin, son destin.

Nostalgique, elle se souvient des jours heureux,
Des rires partagés, des moments précieux,
Chaque souvenir, une étoile dans la nuit,
Luit doucement, guide son cœur à l'infini.

J'ai l'impression que je suis de nouveau à terre,
Chaque chute plus lourde, chaque souffle un hiver,
Des mots à l'intérieur de moi que j'ai envie de te dire,
Mais ils restent prisonniers, dans l'ombre de mon sourire.

C'est dur de te garder en secret, par le silence en fond de moi,
Comme une mélodie étouffée, qui ne s'envole pas,
Je marche dans les rues, sous la pluie, sans abri,
Cherchant un signe de toi, une raison de poursuivre ici.

Les étoiles semblent lointaines, et mes rêves encore plus,
Chaque pensée de toi, un doux mais douloureux salut,
Je voudrais crier ton nom, le graver dans l'éternité,
Mais je reste muet, un fantôme dans la cité.

Le monde tourne, indifférent à ma détresse,
Ignorant les cris silencieux de ma tendresse,
Je suis un livre fermé, une histoire non racontée,
Un amour caché, dans les profondeurs de l'été.

Et pourtant, dans ce silence, une lueur persiste,
Un espoir fragile, que le destin insiste,
Peut-être qu'un jour, les mots trouveront leur chemin,
Et que le silence se brisera, main dans la main.

Jusqu'à ce jour, je porte ce secret, lourd comme la pierre,
Un amour en cage, une passion solitaire,
Mais je garde la foi, dans le murmure du vent,
Que tu entendras mon cœur, et ses battements ardents.

Sillage d’une Âme
Un guide lumineux, voilé de brume,
Éclaire faiblement le sentier de mon futur.
Fusion de souvenirs et d'instants présents,
Dans ces trois prismes, je trouve réconfort.

Sur une rivière d'azur, teintée de gris,
Je suis contemplatif, touché par la beauté,
De l'eau claire qui coule avec retenue.
Dans la quiétude de mon esprit, je dérive.

Les yeux mi-clos, je cherche à percevoir,
La promesse murmurée par l'ombre bienveillante.
Appréciant cette vie aux nuances subtiles,
Émotions teintées de joie, mais aussi de nostalgie.

Dois-je abandonner ce chemin si familier,
Dans ce monde de rêves où j'ai mes repères ?
Ou dois-je me tourner vers la clémence divine,
Et exprimer ma gratitude pour ses dons précieux.

Mon guide connaît toutes les réponses,
Mais mes secrets, il les garde avec tendresse.
Libéré, mais toujours empreint de passé,
Je goûte à une liberté mêlée de souvenirs.

Je m'assois donc ici, dans l'attente tranquille,
Que mon guide m'offre un signe discret.
Vivant pleinement, mais avec une pointe de regret,
Béni par les esprits, témoins silencieux du temps.

Tissant une vie de vérités et d'honneur,
Dans la lumière douce, mon guide veille,
Pensif sur les joies simples de l'existence,
Vivant au paradis, où nous demeurons, ensemble mais seuls.

L’Amour des ombres - Liaison sanguine

Poème

Par Régis-F

L’Amour des ombres
Dans l’ombre des nuits, où la lune s’épanche,
Deux âmes errantes, en quête de revanche.
Leurs cœurs immortels, battant à l’unisson,
Cherchent dans l’éternel, une douce passion.
Leurs yeux de braise, scintillent dans la nuit,
Révélant des secrets, que le jour fuit.
Ils dansent ensemble, sous les cieux étoilés,
Leurs âmes enchaînées, à jamais liées.

Leurs baisers sont doux, comme un poison sucré,
Leurs étreintes brûlantes, d’un amour sacré.
Ils traversent les âges, défiant le temps,
Leurs cœurs immortels, battant infiniment.
Dans les ruelles sombres, ils trouvent refuge,
Loin des regards mortels, loin du subterfuge.
Leur amour est un feu, qui jamais ne s’éteint,
Un serment éternel, gravé dans le destin.
Mais la nuit est longue, et le jour les trahit,
Leurs âmes immortelles, pleurent en silence,
Car l’éternité, parfois, est une souffrance,
Un amour sans fin, une douce agonie.

Liaison sanguine
Amoureuse des vampires, tu es ma passion démente,
Amoureuse des vampires, je suis ton amant insolent,
Vampiresse, partageons ensemble cet amour ardent,
Dans notre monde de vampires, où règne le tourment.
La nuit, j’ai suivi ton ombre, traquant le champagne,
Chassant la peur dans leurs yeux, le temps se fige en campagne.
Amoureuse des vampires, tu es ma passion démente,
Je suis ton amant insolent, vampiresse envoûtante.
Nous dansons sous la pluie, buvant les étoiles d’une paille,
Deux cœurs accordés à l’amour, sans crainte de la bataille.
Amoureuse des vampires, tu es ma passion démente,
Je suis ton amant insolent, vampiresse envoûtante.

Portés par les ailes de l’obscurité, nous volons,
Libérés des chaînes des cimetières, nous nous envolons.
Amoureuse des vampires, tu es mon amant fou,
Je suis ta vampire audacieuse, dans notre monde flou.
Mais maintenant les vers s’agitent, trahissant notre art,
L’amour peut-il mourir pour toujours, brisant nos cœurs épars?
Amoureuse des vampires, tu es mon amant fou,
Je suis ta vampire audacieuse, dans notre monde flou.
Partager l’amour des vampires, ensemble,
Dans notre monde de vampires, où tout semble.
Amoureuse des vampires, tu es ma passion démente,
Je suis ta vampire audacieuse, dans notre monde ardente.
Sous la lune argentée, nos âmes se lient,
Dans un ballet nocturne, nos cœurs se confient.
Amoureuse des vampires, tu es ma passion démente,
Je suis ton amant insolent, vampiresse envoûtante.